Crédit photo : Jérômine DERIGNY
TOKAE a eu le plaisir d’accompagner la famille DERIGNY-JOUINI, soit 7 voyageurs répartis sur 3 générations, dans un périple de 8 jours au Cambodge. Voici leurs impressions !
Indira (l’ado) : une très bonne visite autour de Battabang, un chauffeur très attentif tout au long de la semaine, une remémoration du drame des Khmer rouge à Phnom Penh puis la visite de la ville, 24h chez de très admirables paysans et pour finir un trek dans une superbe jungle autour des cascades, rochers et plaines désertes, un voyage vraiment très varié et bien structuré ! Merci Fabrice !! Je n’oublierai bien sûr pas le très bon cours de cuisine et toutes nos autres activités !
Athéna (l’autre ado, jumelle de sa soeur) : c’était une semaine pleine d’aventures ! Du luxe au rudimentaire, ou encore de la ville à la jungle… On a pu dépasser nos limites et on ne le regrettera sûrement pas. On a vu ‘le Cambodge autrement’.
Aladin (le papa) : le trek en jungle et ses cascades de rêves, la découverte des villages, de ses habitants, de leur environnement agricole et l’évolution commentée de ses populations en voie d’industrialisation, de la flore unique et même endémique, les villages flottants au gré des marrées du lac, les couleurs, les haltes reposantes et très confortables en hôtellerie choisie et charmante, la visite descriptive des musées et sites de la capitale nous ont rendu la perception du Cambodge d’une autre manière avec un tel éventail de diversité que nous le recommanderons à tous nos bons amis..mais la carte des excursions est si fournie que nous aurions bien continué Angkor et encore !
Jérômine (la maman) : au sein d’un voyage au long cours autour du monde, nous avons fait appel à TOKAE pour visiter le Cambodge. Les grands-parents étant venus nous rejoindre, nous avions choisi cette option pour un voyage à trois générations. J’y ai ainsi particulièrement apprécié la totale prise en charge logistique et la proposition de programme adapté à nos envies qui m’a libérée de tout soucis d’organisation. L’amour que Fabrice porte à ce pays, et la bonne connaissance qu’il a des différentes régions nous a permis d’avoir un voyage confortable et très varié. Nous avons ainsi pu nous initier en famille à la cuisine khmère, flâner dans les quartiers cachés de Phnom Penh ou de Battambang tout en découvrant la richesse de l’artisanat et des petits métiers locaux. Nous avons également gouté à la vie rurale en partageant le quotidien d’une famille d’agriculteurs dans ce secteur en mutation, et participé par la même occasion à un authentique mariage qui avait lieu dans ce village. Enfin, pour finir le séjour, un mémorable trek en foret nous a épaté par la richesse et variété de paysages tout au long du parcours, et la nuit dans les hamacs en pleine jungle restera un moment fort du séjour. J’ai également apprécié la qualité des prestataires (souvent francophones) avec lesquels Fabrice travaille, qui complète parfaitement son accompagnement constant et rassurant.
Marie-Palma (la grand-mère, qui se décrit elle-même comme « une chercheuse d’épingles dans un marché de riz ») : un groupe de 7 personnes réagit de manières dont les lois commencent à être connues, au travail comme en loisirs dirigés. Mais quand la pyramide d’âge s’étage de 3 à 75 ans, le fonctionnement dudit groupe requiert des compétences parfois différentes de la part de la cellule animante.
C’est là qu’apparaît tout l’art de TOKAE.
tel un lézard (ou mieux) bien ancré sur la terre, il aspire à faire connaître à chacun l’harmonie que l’on peut découvrir par les eaux, les vents et les bois du Cambodge – bois qui pousse, bois qui brûle, bois qui nourrit, chacun s’attache à l’aspect qu’il souhaite.
Mais alors TOKAE doit savoir s’adapter à deux points :
- les différentes perceptions du temps, de chaque âge représenté. Dès le matin, les dissemblances sont importantes. Et cela se répète à chaque changement proposé d’activités ; ils sont nombreux. Toujours en raison de cette pyramide, les assimilations et les prises d’intérêt se manifestent à des rythmes particulièrement variés. Il en résulte que la même notion peut être abordée7 fois – et toujours dans l’urgence. TOKAE est immuablement présent.
- la seconde demande particulière de ce groupe parfois chaotique et hétérogène quant à l’expérience existentielle est la satisfaction (pas forcément immédiate) de l’infinité de ses désirs – de l’abstrait au concret, du passé au futur, en considérant éventuellement la situation présente. Les exemples remplissent 15 à 20 heures de chaque journée :
- le chiffre exact du taux de chômage
- des perles en bois et pas en verre
- un exposé de la situation politique
- un sac de gros sel
- la succession des rois d’Angkor
- la date de maturité des noix de cajou
- du Coca sans glaçon
- des glaçons sans Coca
- à Phnom Penh, la rencontre d’une chargée de com’ de Battambang
- une enveloppe 24,8 X 37,7
- un mariage sans musique
- la numération en grains de riz d’un épi
- un khrama vert en coton rouge
- une boite de vache qui rit
- l’état de sécurité sur la frontière thaïlandaise
- une marque précise de bière
- le prix d’un tuk-tuk
- un curry sans épice
- la localisation des souliers de Venus
Celui qui veut travailler dans la tradition TOKAE doit être passé 7 fois par la porte Sud et 14 fois par la porte Nord d’un temple bouddhiste sans trop espérer que les heureux bénéficiaires soient jamais passés par la porte Est.
Amélioration : révision de A à Z du jugement porté par l’émetteur – apriori d’un niveau minimal BEPC – sur le contenu du Musée National de Phnom Penh !
Didier (le grand-père) : découverte du Cambodge par TOKAE pour notre groupe de 7 personnes et surtout rencontre de Fabrice et de son équipe aussi compétente qu’amicale. Programme très bien composé et réalisé, avec ce qu’il faut d’imprévu et d’attendu tout au long de ces 8 journées. De la ville de Phnom Penh à la jungle, les images fortes du pays nous resteront, comme ce cours de cuisine à Battambang, les villages de pêcheurs, en rivière ou en grand lac, les souvenirs du protectorat du quartier de la Poste, les accueils des villageois, la variété des paysages en voie d’industrialisation par les usines textiles, tout cela sous un climat de novembre / décembre inhabituel et un ciel nocturne…familier : Orion, les Pléiades, la Grande Ourse, Venus et la lune souriante se lèvent, comme nous, tôt. Merci encore à Fabrice de nous avoir aussi parfaitement animé ce road movie qui nous a fait partager pendant 8 jours l’expérience de vivre «du globe au blog», le tour de la terre de nos petites filles, sous l’oeil curieux de la caméra du drone.
N’hésitez pas à suivre le tour du monde de la tribu Jouini-Derigny, et le travail de Jérômine au sein du collectif Argos !
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